les anciennes lettres

atelier écriture

Mai 2020

ce jour de mai 2020,
 
 
Rien n’obscurcira la beauté de ce monde
(…)
      Ilarie Voronca
 
 
la première des choses est de vous souhaiter (de nous souhaiter) une traversée la moins douloureuse possible de cette « période pandémique » et inédite pour les gens de ce siècle.
et,
si nous osions,
nous vous souhaiterions, qu’à l’épreuve singulière et imposée de ces nouvelles façons d’être au monde, d’être avec soi, d’être avec les autres, façons que nous espérons passagères,
il vous soit (il nous soit) rendu possible d’envisager rien d’autre qu’une vie nouvelle, en accord sensible et profond avec la vie que nous portons en rêve.
non pas « la vie rêvée » non, simplement la vie comme nous la rêvons,
en plein accord,
avec soi, avec l’autre, avec la terre.
 
pour nous il va sans dire, ce sentier là est aussi un sentier d’écriture.
 
 
le sentier d’écriture est un sentier solitaire.
quiconque écrit ou tente d’écrire connait cela du dedans.
l’atelier est un lieu qui rassemble dans un temps donné une « communauté de solitaires » (image empruntée à Pascal Quignard).
l’atelier est un lieu de soutien fraternel à son propre processus de création comme à celui de l’autre.
c’est un lieu attentif et bienveillant.
c’est un lieu d’exigence et de joie.
une table d’écriture est dressée et chacun.e s’y attable.
le rythme est celui de la langue singulière.
une voix s’y fait entendre.
 
                        soudain, - à l’écart de la signification,
j’entends – une parole
                                           André du Bouchet
 
 
malgré quelques difficultés d’organisation (dues aux règles sanitaires, d’où une limitation du nombre de stagiaires pour ne pas courir d’autre risque que celui d’écrire),
les stages de l’été auront bien lieu.
 
silhouette de l’été d’écrire en atelier terres d’encre :
 
du dimanche 19 juillet soir au samedi 25 matin : (5 jours)
la cloche du réel (une écriture de peintre)
 un récit (à venir)
 
hébergement et ateliers : chalet d’alpage à l’écart du village,  Arvieux, Queyras, Hautes-Alpes
 
du samedi 1er août soir au vendredi 7 matin : (5 jours)
au risque du poème
un poème (qu’est-ce-à dire)
 
hébergement en gîte à l’écart du village, ateliers dans une grange aménagée, Saint Vincent sur Jabron, Alpes de Haute Provence, camp de base des terres d’encre
 
 
du samedi 5 septembre soir au samedi 12 matin : (6 jours)
les mains du livre
écriture, typographie, geste plastique ; un livre d’artiste
 
hébergement en gîte dans un village proche, écriture dans la lande et la forêt, composition typo, impression et gestes plastiques dans l’atelier typographique des éditions isabelle sauvage, Plounéour-Ménez, Monts d’Arrée, Finistère
(co-création et co-animation, depuis 3 ans, avec Sarah Clément et Isabelle Sauvage)
 
du samedi 12 septembre soir au samedi 19 matin : (6 jours)
la province de l’âme, archipel de l’épars
des fragments, un récit
 
hébergement dans une grande maison avec jardin à 300 mètres de la mer
ateliers en grande partie dans la maison ou le jardin, en partie sur le littoral, Plounéour-Trez, baie de Goulven, Finistère nord
 
du samedi 19 septembre soir au samedi 26 matin : (6 jours)
voyage dans la baie
écriture et présence en paysage ; récit - poème
 
hébergement dans la maison de « la province de l’âme », ateliers déambulatoires dans la baie (estran, dunes, rochers, landes, oiseaux), Plounéour-Trez, baie de Goulven, Finistère nord
 
 
 
le voyage géopoétique dans les fjords du nord-ouest de l’ Islande que nous devions vivre en juin est reporté à juin 2021 pour les raisons que vous imaginez sans peine.
 
 
 
 
 
Nota Bene :
 
notre site, devenu obsolète, est en chantier de reconstruction, vous ne pouvez pour l’instant n’y consulter qu’une page d’accueil.

 
 
 
 
De la transformation du monde, du changement de la vie ne faire qu’une seule entreprise : à la résolution pratique de ce problème je propose à nouveau l’emploi de l’imagination comme agent de foudre, comme catalyseur.
L’audace est la seule chance qui nous reste.
 
                                    Yves Bonnefoy, donner à vivre, 1947


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