Brève Biographie

Les deux formatrices de terres d’encre Frédérique de Carvalho et Mireille Irvoas ont cofondé l’association en 1998 après avoir obtenu le DU d’ateliers d’écriture d’Aix en Provence qui est venu formaliser un nouveau départ à une pratique déjà ancienne mais non exclusive encore.

depuis 1998, nous ne cessons

la mise en forme de l’expérience lire-écrire-vivre / réflexion et pratique comme main droite et main gauche et tissées en chemin d’écriture lui-même construit pas à pas autour de propositions d’écriture qui ne sont que des ouvertures vers

un certain style 

l’émergence et l’accompagnement des voix singulières

dans un état d’esprit tissant l’attention et l’intention dans une éthique que nous avons nommée simplement - l’atelier l’écriture

un espace-temps dédié

une communauté de solitaires réunie autour de la table pour 

(…) quand il est impossible d’écrire un mot, de faire tenir debout une brique sur la mer. De coucher sur la table un copeau d’amour de la langue.
 Tout commence.

Jacques Dupin, écart

chaque atelier est inédit.
aucun méthode ni recette ni rien qui ressemblerait à.

toutes les propositions d’écriture sont uniques et non reproductibles. 

elles sont le fruit d’un faisceau de lectures au présent / littérature et poésie, entretiens de poètes, d’artistes, d’écrivains, de philosophes, essais théoriques quant à l’écriture, au processus de création, à l’être et à la langue / venu rencontrer et alimenter le fleuve de la réflexion mise en marche dès lors que les titres et arguments des Grands Ateliers (stages) ont été – sous l’impulsion d’on ne sait quoi exactement – écrits. 

les titres et arguments des Grands Ateliers se trouvent et s’écrivent en novembre de l’année qui précède le programme / à partir de ce moment-là, nous nous mettons en quête des racines (théorie) et des sources ( littératures) / nous lisons, nous prenons note, nous construisons des ponts et des traverses, nous dessinons peu à peu le chemin qu’il conviendra que nous empruntions pour que chacun.e (et nous-mêmes) puisse y marcher à sa guise jusqu’à ce que, porté.e par sa voix, qui est un rythme et une tonalité, 
un texte prenne forme c’est-à-dire qu’il soit en capacité de rencontrer un lecteur, une lectrice.

c’est le passage étroit du personnel à « l’impersonnel singulier » (Philippe Jaccottet)

en atelier il n’y a pas de « savoir-faire », il n’y a que le « faire » : poiêsis (en grec : création, du verbe poiein : faire)

les deux formatrices ont une pratique personnelle d’écriture et publient chacune des livres dits de poésie.

Mireille Irvoas publie sous un autre nom. 

Frédérique de Carvalho a publié :

des aubes et des aubes, livre d’artiste avec Thierry Le Saëc, 2011
Julien, livre d’artiste avec Jacqueline Merville, Collection le vent refuse, 2013
(journal du) cheminement parmi, Propos2éditions, 2014
paysage première, Approche, textes nus, 2015
poésie, midrash : points (rouges), collectif, Fidel AnthelmeX, 2015
déménager l’enfance, Propos2éditions, 2016
un peu de montagne tombée, livre d’artiste avec Odile Fix, 2017
3 montagnes & 2 océans, Propos2éditions, 2018
frau(x), collectif, éditions du frau, 2019
la part nue, livre d’artiste avec Marthe Omé, éditions du frau, 2020
barque pierre, isabelle sauvage, 2020
nous revient, Propos2éditions , 2020
désarmée désarmante, isabelle sauvage, 2025
sentimentale de paysage, Propos2éditions, 2026

quelques poèmes dans des revues et
depuis 2024, écrit, grave et fabrique ce qui peut s’affilier à des « livres pauvres ».

sinon,
nous vivons en retrait, en lisère de forêt et à flanc de petite montagne. 

Écrire – c’est entrer « hors ».

Jong N. Woo